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Question sur les symptômes cliniques observer suite à la pandémie Covid-19,

sur la clientèle

Sapina Pascale,

Étude qualitative au sein de  1.centre.s.o.s association

4. État diagnostique du virus du covid-19 et historique ?
5. Est- ce que le client(e) avait des antécédents avant le covid-19 :
5. Est- ce que le client(e) avait des antécédents avant le covid-19 :

Merci pour votre temps !

                Le 11 février 2020 déclaration d’une situation de pandémie mondiale, le nouveau coronavirus a été renommé par l’OMS « COVID-19 » (OFSP, 2020). Il constituait une très grave menace, l’effet de ce virus aura des conséquences sur ma pratique future. Pour ces raisons, cette réflexion est en lien avec l’apport de connaissances dans le cadre de la profession. Que retiendra l’histoire de la crise du coronavirus ? La problématique post COVID pour les professionnelles de santé sera de mener une réflexion sur l’impact, la compréhension de la situation et l’établissement de plans d’action : les signes, les symptômes latents du virus sur les différents systèmes, envisager le type d’approche thérapeutique, l’approche d’éducation thérapeutique, les exercices.

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               L’état des connaissances en septembre 2020, le coronavirus appelé SARS-CoV-2 ou COVID-19, entraîne une maladie inflammatoire vasculaire systémique. Elle a été détectée en novembre 2019 en Chine et semble être très contagieux sur une population qui n’a pas encore d’immunité contre ce nouveau virus. Cette situation mondiale n’est peut-être pas la dernière ! Il est important d'améliorer notre compréhension de l'immunologie de cette maladie pour contenir la pandémie (Azkur et al., 2020). La personne infectée expulse des gouttelettes chargées de virus. L’inhalation du SARS-CoV-2  pénètre dans le nez et la gorge et trouve foyer dans la muqueuse du nez (Barbry, 2020). L’enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) est le récepteur membranaire du virus SARS-CoV-2 (Ni et al., 2020), permettant son entrée dans les cellules cibles (Pechère-Bertschi et al., 2020). Les symptômes peuvent être absents ou la victime du virus peut développer une fièvre, une toux sèche, un mal de gorge, une perte de l’odorat et du goût, ou des maux de tête et de corps. Si le système immunitaire ne repousse pas le SRAS-CoV-2 pendant cette phase initiale, le virus descend alors la trachée pour attaquer les poumons. Les alvéoles sont riches en récepteurs ACE2. Le virus ou la réaction du corps de celui-ci peut endommager de nombreux autres organes. (Wadman, et al., 2020). Les patients atteints de COVID-19 ont un rapport neutrophile-lymphocyte (NLR) et un rapport monocytes-lymphocytes (MLR) plus élevés (Sun et al., 2020). Des études récentes ont mis en évidence divers aspects des réponses des lymphocytes T à l'infection par le SRAS-CoV-2, par la lymphopénie. La lymphopénie associée au COVID-19 semble être plus sélective pour les lignées de cellules T. La lymphopénie périphérique reflète le recrutement de lymphocytes dans les voies respiratoires ou l'adhésion à l'endothélium vasculaire respiratoire inflammatoire (Chen et John Wherry, 2020). La compréhension de la réponse immunitaire et des changements immunopathologiques chez les patients liés à la détérioration des conditions cliniques telles que la tempête de cytokines, le syndrome de détresse respiratoire aiguë, les changements dans les réactifs de phase aiguë et la biochimie sérique dans COVID- 19 (Azkur et al., 2020). Le Covid-19 est une inflammation systémique des vaisseaux sanguins, une hyper inflammation. Cela entraîne de graves micro-perturbations de la circulation sanguine pouvant endommager le cœur, provoquer des embolies pulmonaires ou obstruer des vaisseaux sanguins dans le cerveau ou le système gastro-intestinal ou les reins (Logean, 2020). Il a été observé et décrit dans la littérature scientifique : une inflammation de la membrane qui tapisse l'avant de l'œil et la paupière interne, plus fréquente chez les patients les plus malades ; une perte d’odorat, il semblerait que le virus peut remonter les terminaisons nerveuses du nez et endommager les cellules : des poumons avec des cellules immunitaires encombrant les alvéoles bronchiques, dont les parois se décomposent lors de l'attaque du virus, ce qui diminue l'absorption d'oxygène. Les patients toussent, la fièvre augmente et la respiration devient difficile (Logean, 2020). Le cœur et des vaisseaux sanguins avec pénétration intracellulaire, en se liant aux récepteurs de l'enzyme de conversion 2 (ACE2) de l'angiotensine à la surface cellulaire. L'infection peut également favoriser les caillots sanguins, les crises cardiaques et l'inflammation cardiaque (Amaratunga et al., 2020). Le foie en difficulté avec des niveaux d'enzymes perturbées. Un système immunitaire qui s’emballe avec des médicaments administrés pour combattre le virus peut être à l'origine de dommages. Des lésions rénales courantes dans les cas graves pouvant entraîner un risque vital avec l’insuffisance rénale et la baisse de pression artérielle. Un tractus gastro-intestinal infecté, riche en récepteurs ACE2, environ 20% ou plus des patients souffrent de diarrhée. (Wadman, et al., 2020). Le traitement de la maladie reste encore imprécis par le conflit des experts médical qui règne et de nombreuses questions se posent sur les effets de la chloroquine. Les effets cardiovasculaires dus à la chloroquine sont fréquents et potentiellement graves : troubles du rythme et de la conduction, de myocardiopathies, voire même de chocs vasoplégiques (Queyriaux et al., 2001). En prévention les indications seront des recommandations avec des mesures d’hygiène, de distanciation sociale (confinement) pour diminuer le risque de contracter le virus (UniSanté, 2020). Les patients atteints de COVID-19 ont des résultats d'examen de routine du sang périphérique anormaux. La surveillance dynamique du système sanguin périphérique, en particulier les éosinophiles, est utile dans la prédiction des cas graves de COVID-19 (Sun et al., 2020). La probabilité de l’arrivée d'une « seconde vague » de COVID lors des mois d'automne (août-décembre) 2020 était de 73 % (McAndrew, 2020). Une réalité du quotidien pour les professionnelles de santé qui auront à surmonter dans les prochains mois des difficultés sur les plans physique et psychologique.

 

                    Cette étude qualitatif est une réflexion sur l’impact de cette situation sur la pratique par une compréhension d’observation clinique international de la situation et d’action possible sur divers plans.

- Les signes et les symptômes latents du virus en lien avec des troubles d’hyper inflammation touchant l'endothélium. Cette paroi interne des vaisseaux sanguins de différents organes est lésée, comme le système lymphatique.

- L’approche thérapeutique optimale, sur le plan physique devrait être pris en compte une situation d’inflammation systémique vasculaire et les troubles respiratoires associés. Cet état inflammatoire aura probablement une conséquence sur les liquides du corps et la circulation (signe d’œdème et autres complications). Évaluation le niveau de congestion : avec la prise de tension distale des membres, observation de la couleur de la peau et le test qui permet de voir où et comment évolue le sujet en conséquence de la technique appliquée. L’approche de technique drainage lymphatique, permettant de mieux intervenir en fonction du niveau de gravité évalué antérieurement. Sur le plan psychologique l’ampleur socio politico- économique devrait aussi être dans la balance par cet état de peur, en lien avec le manque de compréhension de la situation de la transmission virale.

- L’approche d’éducation thérapeutique, la prévention avec une prise en compte alimentaire, l’aspect hydrique, l’hygiène de vie pour diminuer les comorbidités et les facteurs de risques vasculaires.

- Envisager des exercices respiratoires avec une prise de conscience (ou méditation) permettant d’optimiser le suivi. L’utilisation du membre supérieur pour favoriser la circulation thoracique et la zone diaphragmatique, lien avec la citerne de Pecquet.

L’apport des connaissances théoriques et pratiques me laisse croire qu’ils me permettront : un changement dans ma propre pratique professionnelle avec une amélioration de l’évaluation initiale et entre les traitements pour réorienter la prise en charge selon l’évolution et identifier les réels progrès ou aggravations des zones identifiées, un raisonnement sur l’application clinique concrète, en fonction des signes et symptômes, l’élaboration de dossiers plus documentés pour permettre un échange plus objectif avec les autres intervenants sur le dossier du client.

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                          Pour conclure, j’espère que cette réflexion me permettra de voir les limites à ce jour sur la compréhension des troubles vasculaires de type inflammatoires systémiques. Dans la situation actuelle, j’espère que les informations qui seront abordé permettront de construire ma pratique avec des outils objectivables rapidement en lien avec les nouvelles connaissances et techniques apprises. Ma réflexion pour le futur se portera sur le système immunitaire, garde-t-il en mémoire le coronavirus à l’issue de l’infection ? De plus quels seront les retombés sur la vulnérabilité psychosociale des personnes âgées face au Covid-19 ?

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-Amaratunga, E. A., Corwin, D. S., Moran, L., & Snyder, R. (2020). Bradycardia in Patients With COVID-19 : A Calm Before the Storm? Cureus, 12(6). https://doi.org/10.7759/cureus.8599

-Azkur, A. K., Akdis, M., Azkur, D., Sokolowska, M., van de Veen, W., Brüggen, M.-C., --O’Mahony, L., Gao, Y., Nadeau, K., & Akdis, C. A. (2020). Immune response to SARS-CoV-2 and mechanisms of immunopathological changes in COVID-19. Allergy, 75(7), 1564‑1581. https://doi.org/10.1111/all.14364

-Barbry, P. (2020). Quels sont les points d’entrée pour le SRAS-CoV-2 lors d’une infection COVID-19 ? http://web.univ-cotedazur.fr/contenus-riches/actualites/fr/quels-sont-les-points-dentree-pour-le-sras-cov-2-lors-d2019une-infection-covid-19

-Chen, Z., & John Wherry, E. (2020). T cell responses in patients with COVID-19. Nature Reviews Immunology, 20(9), 529‑536. https://doi.org/10.1038/s41577-020-0402-6

-Logean, S. (2020, avril 23). Comment le coronavirus s’attaque à l’entier de notre corps—Le Temps. Le temps. https://www.letemps.ch/sciences/coronavirus-sattaque-lentier-corps

-McAndrew, T. (2020). COVID19-Expert Forecast-Survey5-20200316. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19

-Ni, W., Yang, X., Yang, D., Bao, J., Li, R., Xiao, Y., Hou, C., Wang, H., Liu, J., Yang, D., Xu, Y., Cao, Z., & Gao, Z. (2020). Role of angiotensin-converting enzyme 2 (ACE2) in COVID-19. Critical Care, 24(1), 422. https://doi.org/10.1186/s13054-020-03120-0

-OFSP, O. fédéral de la santé publique. (2020, avril). Maladie COVID-19, symptômes et traitement, origine du nouveau coronavirus. https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/ausbrueche-epidemien-pandemien/aktuelle-ausbrueche-epidemien/novel-cov/krankheit-symptome-behandlung-ursprung.html

-Pechère-Bertschi, A., Ponte, B., & Wuerzner, G. (2020). Les bloqueurs du système rénine-angiotensine-aldostérone en temps de pandémie Covid-19 : Amis ou ennemis ? -Revue Médicale Suisse, 16(693), 1003‑1007. https://www.revmed.ch/RMS/2020/RMS-N-693/Les-bloqueurs-du-systeme-renine-angiotensine-aldosterone-en-temps-de-pandemie-Covid-19-amis-ou-ennemis

-Queyriaux, B., Carlioz, R., Perrier, E., Micaelli, P., Gressard, A., Deroche, J., Leduc, P. A., Quiniou, G., & Burlaton, J. P. (2001). Les effets cardiovasculaires liés à l’utilisation de la chloroquine. Annales de Cardiologie et d’Angéiologie, 50(5), 285‑292. https://doi.org/10.1016/S0003-3928(01)00029-4

-Sun, S., Cai, X., Wang, H., He, G., Lin, Y., Lu, B., Chen, C., Pan, Y., & Hu, X. (2020). -Abnormalities of peripheral blood system in patients with COVID-19 in Wenzhou, China. Clinica Chimica Acta, 507, 174‑180. https://doi.org/10.1016/j.cca.2020.04.024

-UniSanté. (2020, septembre 1). CoronaCheck | CoronaCheck Unisanté. https://coronavirus.unisante.ch/en/home

-Wadman, M., Couzin-Frankel, J., Kaiser, J., & Matacic, C. (2020, avril 17). How does coronavirus kill ? Clinicians trace a ferocious rampage through the body, from brain to toes. Science AAAS. https://www.sciencemag.org/news/2020/04/how-does-coronavirus-kill-clinicians-trace-ferocious-rampage-through-body-brain-toes?utm_campaign=news_daily_2020-04-17&et_rid=448574631&et_cid=32904

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